C’est la première saison que j’ai la chance d’assister à l’un des défilés les plus courtisés de la Fashion Week parisienne, le show de la maison Christian Dior qui se déroulé au musée Rodin. Cette saison, c’est pour la toute première fois une femme qui arrive à la direction artistique de cette si prestigieuse maison de couture française et qui succède donc à Raf Simons. Maria Grazia Chiuri, italienne de 52 ans, a débuté sa carrière chez Fendi où elle concevait les lignes de sacs à main. En 1999, elle entre chez VALENTINO comme responsable des lignes accessoires et deviendra en 2008 directrice artistique de la maison aux côtés de Pier Paolo Piccioli. Ensemble, ils redonneront un nouveau souffle à la maison Valentino et créeront des robes, des sacs et des chaussures portés et adulés par toute la planète mode.
Elle est nommée en 2016 chez DIOR et sa première collection était la plus attendue de cette Fashion Week. Elle a présenté une collection comme on l’attendait, féminine, romantique avec des robes transparentes, brodées, fraîches et légères. Cependant, elle a grandement surpris en ouvrant le show avec plusieurs tenues assez masculines et androgynes qui pourraient s’apparenter à des uniformes d’escrime. J’ai ressenti son message comme une volonté d’exprimer son féminisme en nous prouvant que la vraie femme n’est pas toujours en robe romantique avec de beaux cheveux longs. Ruth Bell, le mannequin qui ouvrit le show, a en effet les cheveux courts et une allure de garçonne. Le féminisme était d’ailleurs le grand thème du show comme l’on a pu le voir avec le t-shirt qui n’est pas passé inaperçu « We should all be feminist » et la chanson « Flawless » de Beyonce comme bande son. Mais quoi de plus normal que d’affirmer son statut de femme glamour à la tête d’une maison qui a connu précédemment le minimalisme et la froideur d’un homme aussi talentueux soit-il. J’ADIOR.
KATE MOSS
DIANE KRUGER
Je porte une robe Dior Vintage via C’EST MA ROBE